POPULATION: 500 000 habitants COMTE: Merseyside
≡ Liverpool est une ville oubliée par le temps, qui ne brille plus comme d'antan. Elle engendre la mélancolie des beaux temps, des immeubles autrefois révolutionnaires sont à présent délabrés, se réfugiant dans un paysage de monuments historiques classifiés. Elle a su pourtant se reconstruire récemment, une ville peu touristique, mais qui accueille pourtant des endroits mémorables, telles des cathédrales ou encore des rues marchandes animées par le charme britannique. Elle est vraisemblablement connue pour ses deux clubs de foot populaires et pour sa piste hippique, le plus grand concours est d'ailleurs organisé là-bas. Bordée par la mer, la ville occupait une place majeure dans l'échange maritime de la Grande Bretagne, suite à la crise qui s'est écrasée sur Liverpool, la ville a perdu de son ampleur économique et sociale, et s'est avec le temps effacée. Cependant, le souvenir des Beatles rythment toujours les rues, et la ville renaît de ses cendres. La culture de la ville se rapproche peut-être un peu de celle de Londres, seulement l'argot anglais et le dialecte n'est pas le même, mais la population là-bas est connue pour être fière de ses racines et le montrer. Ce n'est pas réellement une ville qui vit pour le raffinement, mais est chaleureuse, malgré la crise qui s'est abattue sur eux, Liverpool semble pourtant un endroit accueillant. La ville est multi-culturelle, elle abrite d'anciennes communautés chinoises comme africaines, et accueillent maintenant de jeunes étudiants venant se réfugier dans les quartiers pauvres de la ville pour les prix très bas qu'ils offrent. Le climat y est plutôt doux, même si les températures ne dépassent pas souvent les vingt degrés. Sachez qu'à quinze degrés, les habitants y sortent les shorts et les t-shirts. Une chose à ne pas oublier, l'on est un scouser ou on ne l'est pas.

Toxteth est un quartier de Liverpool qui se trouve dans le centre à un kilomètre cinq du centre ville. On peut y signaler deux côtés, Toxteth east et Toxteth west, les deux arrondissements sont pourtant tous les deux les plus pauvres de Liverpool voir même de l'Angleterre. Ils y abritent un bon nombre de la population pour les prix bas des loyers, mais également pour leur proximité au centre. On peut souvent y voir des familles pauvres, parfois même défavorisées, le quartier semble tomber en ruines, mais les bicoques qui se suivent montrent que le quartier est bien vivant. Un petit poste de police y est caché, mais reste très calme, à cause du nombre de délinquance qui se déploya en quelques années. Peu visité par les touristes, Toxteth est un endroit avant tout familial, il n'y paraît pas, et malgré la pauvreté majoritaire, la population semble s'y serrer les coudes. Un célèbre bar, côtoyé par tous les habitants est dans le croisement de la partie ouest et est, c'est un endroit où beaucoup se retrouvent pour boire de la bière ou un whisky. On peut y voir beaucoup de jeunes, de familles nombreuses, des armes, des battes de baseball, mais en y habitant le quartier prend tout de son charme, son charme que seul ceux qui y habitent arrivent à déceler. On dit qu'il existait autrefois une rivalité entre l'est et l'ouest, rivalité qui subsiste, mais qui s’apaise au fil du temps.

≡ Les Bodrov viennent d'une Sybérie profonde dans le nord de la Russie. Un endroit impitoyable, où chaque recoin de la peau est bouffée par le froid. Cette face rustre et froide, les Bodrov l'arborent toujours, malgré le fait qu'ils se soient expatriés en Angleterre et qu'ils y aient creusé leur petit puit. Ils sont d'un naturel impulsif, on les craint pour leur côté imprévisible, mais surtout violent. Leurs racines russes leur donnent un entrin à la bouteille parfois exagéré, et leurs gestes sont parfois plus brusques qu'ils ne voudraient l'être. La famille Bodrov est donc connue de tous, cousins à une famille mafieuse de Liverpool, ils ne sont pourtant pas réellement mêlés à ce trafic, puisque ce qui les intéressent réellement ce sont les armes qu'ils se procurent avec une facilité fascinante. Lorsqu'il y a une personne à appeler pour retaper quelqu'un, ce sont les Bodrov. D'une majorité masculine, il ne faut pourtant pas sous-estimer les femmes, tout aussi dangereuses que les hommes, elles s'amusent à rester pourtant plus discrètes telles des guêpes dans l'action de piquer quiconque les embêtera. Les Bodrov ne sont pas une famille avec laquelle on peut décemment rire, ils sont plutôt là pour régler les comptes de ceux qui ont trop peur de le faire eux-même. Leur maison est une mine d'or d'armes, et leur quota de vulgarités l'est également. Ils ne sont pas vraiment maniérés, et tout ça leur vient du patriarche, craint de tous, il a cet air mauvais dans ls yeux qui fait froid dans le dos. Pour se battre ils sont parfaits, pour réfléchir peut-être un peu moins, mais une chose est sûre c'est qu'ils sont loyaux, loyaux à leur quartier. La nouvelle génération semble faire des étincelles, deux lignées, celle du patriarche et de son petit frère se suivent, et commencent à faire des Bodrov un vrai nom, un nom pourtant craint.

traits physiques: cheveux noirs, yeux clairs.

≡ Les Hamilton sont toujours restés en retrait, pour cause ils n'ont jamais voulu se faire remarquer par les autorités. De nationalité bulgare, ils n'ont jamais eu les papiers pour se rendre en Angleterre, et pourtant s'y sont expatriés. Ils ne sont pas exactement une famille conventionnelle, le patriarche a toujours été un alcoolique, on le dit même fou, il dit souvent avoir vu dieu se pencher sur son lit de mort, car il est hypocondriaque et le fait comprendre à la terre entière. Il y a également la mère, aussi folle que son mari, elle a enfanté sept enfants, dont on ne connait pas vraiment la source, seulement deux doivent venir de son mari. La famille montre énormément de diversité, et les enfants se sont liés, liés contre leur parent, contre une mère accro aux médicaments pour contrer ses dépressions et son hystérie au ménage, contre un père alcoolique qui ne les reconnait parfois même pas. Les Hamilton sont également connus pour les énormes dettes qui planent au-dessus de leurs toits, ils vivent dans une petite maison, où chacun doit occuper une tâche, les enfants semblent même plus responsables que leurs parents. Une ambiance étrange, même décousue plane au-dessus de la maisonnée, on voit souvent la fratrie ensemble, voler, tenter de gagner de l'argent, et se débarrasser de leurs parents incapables. On entre dans leur maison, on y voit un bordel, mais des frères et des soeurs plus que liés, ils s'en fichent du regard des autres, de leur réputation, on n'attaque un Hamilton, on se retrouve avec les cinq autres sur le dos. Ils sont parfois séparés, parce qu'un doit aller en juvie, mais se retrouvent toujours, ils ne sont pas à sous-estimer. Ils sont très souvent en manque d'argent, et doivent donc s'affairer à des tâches plus ou moins illégales, on les appelle les gamins débrouillards et ingénieux, même si l'on dit qu'ils sont parfois fous et qu'ils reprennent les traits de leurs parents. La fratrie est pourtant saine d'esprit, ou du moins eux ça leur suffit. Ils sont plus ou moins appréciés, même si leurs dettes les rendent méprisables, presque risibles, mais il se soutiennent mutuellement et c'est tout ce qui compte.

traits physiques: aucun, venez comme vous êtes.

≡ Les Mariani ont toujours eu une vie bien différente des autres habitants. Méfiants, rusés, ils portent très peu confiance. Cette famille aux origines latines, du sud de l’Italie a immigré peu de temps après la guerre mondiale en 1950. On dit qu'Alejandro Mariani aurait eu une sale affaire avec la mafia et aurait préféré partir pour s’installer dans l’Angleterre pauvre, faisant de cette petite ville inconnu une mine d’or. Malheureusement, Alejandro ne trouva que poussière et s’endetta ce qui le poussa à épouser une anglaise pour obtenir une nationalité et un enfant. Sa belle épouse au nom d'Isabelle s'avéra bien plus puissante qu'il ne l'imaginait avec cette force d'esprit typique d'un Mariani. Durant des années, la belle famille a éclot. Alejandro eu quatre enfants sous le plus grand bonheur de son épouse et une belle vie s'offrait à eux. Mais après des années de bonheur, la famille Mariani a bien avancé. Le premier fils d’Alejandro reprit un rôle considérable et importa un peu de drogue en Angleterre, jusqu’à se lancer dans le commerce de celle-ci. Alejandro d’abord septique, remarqua l’investissement de son fils Albertino et travailla alors avec lui. L’alliance père fils marcha un long moment jusqu’à la mort d’Albertino qui bouleversa la famille Mariani à jamais. Tout le monde fut réuni pour les obsèques et les Mariani avide de vengeance envers le clan mafieux ennemi de Liverpool, les Iolkov, cousin des Bolkov. S’ensuit une petite guerre de quartier où les autorités ne prennent pas part, des affaires plus importantes étaient à régler que la mort de quelques petits voyous. Après des années de haine, Albertino fut enfin vengé et Alejandro pu souffler sur ses dernières bougies. Néanmoins il voyait sa génération venir encore plus grande que la sienne. Les enfants de ses trois fils semblaient reprendre les affaires familiales. Alejandro décéda en homme heureux le cœur en paix en rejoignant son épouse Isabelle et laissant derrière lui, la triste et longue lignée des Mariani. La nouvelle génération a repris le commerce de drogue et continue ses manigances dans le plus grand secret. La fortune n’est pas là, mais les Mariani ont plus d’une notoriété dans le quartier et on sait à qui on a affaire quand on pactise avec eux. Un Mariani paye toujours ses dettes.

traits physiques : cheveux châtains, yeux foncés, typés latins

≡ Voila maintenant plusieurs générations que les Corcoran ont quitté les terres ostiles irlandaises pour s'installer en Angleterre. Les anciens de la famille se vante même bien souvent d'avoir fondé le quartier de Toxteth, fondateurs de cette partie de la ville bien précaire. Ce que l'on remarque en premier chez cette famille, en dehors de leur nombre et de leur chevelure flamboyante qui trahie leur origine irlandaise, c'est leur piétée. La religion occupe une place très importante chez les Corcoran, qui prennent soin de transmettre à leurs enfants les valeurs chrétiennes. On bénit la table avant le repas, on fréquente l'église chaque dimanche, et devant les anciens, on prétend même garder sa virginité pour la nuit de noce. Angus, le patriarche de la famille et père des quatre principales branches Corcoran de la ville, tient depuis plusieurs décennie la soupe populaire du quartier avec l'aide de plusieurs membres de la famille. Une famille bien sous tous les angles vu ainsi, mais très peu apprécié du reste de Toxteth. Pour cause, on les accuse d'une hypocrisie sans borne : derrière leur beaux principes, leur sens de la morale et de devoir selon si important, se cache une vérité bien moins rose. En effet, la famille est connue des autorités pour arnaques aux assurances et autres allocations depuis des années. Les principaux revenus touchés par la famille provient de l'Etat, se mettant dans les poches de quoi vivre sans avoir à travailler grâce à leurs supercheries. Ajoutez à cela un racisme lattant et une homophobie non dissimulé, et vous devinerez bien vite pourquoi beaucoup évite les Corcoran comme la peste. Pourtant, un nouvel espoir à vu le jour avec la nouvelle génération. Des enfants qui ont tendance à s'écarter des principes religieux de leur parents, et à s'intégrer dans la vie du quartier. Les habitants de Toxteth pourront peut-être leur pardonner les insultes et autres réprimandes de leur parents.

traits physiques: cheveux roux ou blonds, peau claire.